Comment cultiver du romarin au jardin et l'utiliser pour sa santé ?
Quel sol, emplacement et exposition pour cultiver un pied de romarin ?
Quel sol pour un romarin ?
Tous les sols même calcaires, pauvres et caillouteux conviennent au romarin. Pensez au lit de drainage dans le fond du trou de plantation pour que l’eau en excès puisse s’évacuer.Quelle exposition pour un romarin ?
Star du bassin méditerranéen, comme la lavande et le thym, le romarin apprécie une situation ensoleillée. La chaleur et la canicule ne lui font pas peur.Quelle place pour un romarin ?
Tout simplement, cultivez-le seul dans un pot ou dans un bac sur une terrasse ou un balcon. Au jardin, vous pouvez dessiner des bordures de massifs ou d’allées avec des petits romarins. Au potager, il peut accompagner les légumes de saison ou bien d’autres aromatiques.Comment réussir la plantation d’un pied de romarin ?
Quand planter un romarin ?
Procédez au printemps ou en automne. Évitez les périodes froides et chaudes pour donner toutes les chances à votre arbuste de reprendre.Quelles étapes pour mettre en terre un romarin ?
Une fois le romarin acheté dans un pot, l’emplacement sélectionné, l’heure de la plantation est arrivée. Quelques étapes clés :avec une pelle, creusez un trou plus gros que la motte ;
- faites tremper le pot pour faciliter le retrait et mouiller la motte ;
- au fond du trou, placez des graviers ou des cailloux pour créer le drainage qui va permettre à l’eau de pluie ou d’arrosage en excès de pouvoir s’infiltrer dans le sol ;
- recouvrez d’un centimètre de terreau ;
- placez la motte au centre puis comblez les vides ;
- tassez partout et ajouter de la terre si besoin ;
- arrosez copieusement.
Comment entretient-on le romarin ?
Arroser un romarin ?
Cet arbuste symbolique des régions du pourtour méditerranéen n’apprécie pas d’avoir les racines qui baignent dans l’humidité. Pour un jeune pied planté, l’arrosage se fera régulièrement la première année, le temps de la reprise.Fertiliser un romarin ?
La fertilisation n’est pas nécessaire car le romarin apprécie les terres pauvres. Il est tout de même possible d’apporter du compost au pied du romarin tous les automnes.Tailler un romarin ?
Après la floraison, la taille est recommandée mais pas obligatoire pour conserver la silhouette de l’arbuste, faire un petit nettoyage des parties sèches ou abîmées. Laissez le bois sec. Profitez de cette étape de taille pour conserver les tiges coupées, les cuisiner ou les faire sécher.Bouturer le romarin ?
Il s’agit d’une méthode pour multiplier simplement le romarin. Procédez tout l’été. Sélectionnez une tige entre 10 et 15 cm. Ne conservez que les 4 feuilles de l’extrémité. Dans un godet rempli de substrat, piquez la tige. Conservez les boutures abritées jusqu’au printemps prochain, moment idéal pour les repiquer dans des pots lus grands que vous laisserez dehors.Savoir récolter le romarin
Comme le thym, le romarin se cueille toute l’année pour être consommé frais. Il fait partie des fameuses herbes de Provence, si parfumées. Si vous n’avez pas la chance d’en avoir dans le jardin, sachez que vous pouvez faire sécher quelques brins cueillis chez des amis pour en avoir à portée de main toute l’année dans un bocal. Attention au parfum puissant pour parfumer des grillages de viandes, poissons ou confectionner des infusions. Avec ses vertus médicinales, le romarin est un allié pour le corps humain.
Du jardin à la santé : les superpouvoirs du romarin avec Stéphanie Berthaud, Naturopathe
Voici les conseils de Stéphanie Berthaud, Naturopathe en cabinet à Saint-Michel-sur-Orge (91) et en visio. Visitez son site pour découvrir la naturopathie : sbnaturopathe.fr
Le romarin, plante emblématique de la Méditerranée, est bien plus qu’un aromate de cuisine. Reconnue depuis l’Antiquité pour ses multiples bienfaits, cette plante symbolise mémoire, longévité et vitalité. Utilisé dans les rituels des civilisations égyptiennes, grecques et romaines, le romarin regorge de propriétés bénéfiques pour la santé, allant de la protection cellulaire au soutien digestif et nerveux.
Le romarin en phytothérapie : trois chémotypes distincts
Depuis 2017, son nom scientifique est passé de Rosmarinus Officinalis à Salvia Rosmarinus. La plante offre trois huiles essentielles majeures :
- Romarin à camphre : un allié contre les douleurs musculaires et articulaires grâce à son effet chauffant. Idéal pour les massages sportifs, il doit être dilué pour éviter les irritations.
- Romarin à cinéole : soutient le système respiratoire et immunitaire tout en stimulant la mémoire et la concentration.
- Romarin à verbénone : doux et hépato-protecteur, il est parfait pour les cures détox et la régénération du foie.
Le romarin et le système digestif
Le romarin stimule les sécrétions digestives, facilitant la digestion des graisses et réduisant ballonnements et inconforts. Une infusion préparée avec des feuilles séchées après un repas peut prévenir ces troubles. En naturopathie, son rôle carminatif est souvent mis en avant pour apaiser le système digestif naturellement.
Le romarin et la vitalité
Le romarin agit comme un tonique général. Il aide à combattre la fatigue physique et mentale, redonnant vitalité et dynamisme. Ses antioxydants, notamment l’acide rosmarinique, renforcent l’immunité et protègent les cellules contre le stress oxydatif. En infusion, en bain tonifiant ou par diffusion d’huile essentielle, il revitalise efficacement l’organisme.
Le romarin et la mémoire
Traditionnellement associé à la mémoire, le romarin contient des composés neurostimulants comme le 1,8-cinéole. Ces derniers améliorent la concentration et la mémoire, selon de récentes études. Une tasse d’infusion ou une inhalation d’huile essentielle avant une tâche exigeante peut augmenter les performances cognitives.
Le romarin et la détoxification
Grâce à ses propriétés antioxydantes, le romarin protège les cellules du vieillissement prématuré. Il soutient également le foie, facilitant l’élimination des toxines grâce à sa capacité à stimuler la production de bile. En infusion ou en huile essentielle, il accompagne les cures détox de manière douce et efficace.
Les cures naturopathiques à base de romarin
Le romarin se prête à diverses cures en naturopathie :
- Cure détox : infusion quotidienne pour nettoyer le foie après des excès alimentaires ou lors des changements de saison.
- Cure dynamisante : une ou deux tasses d’infusion le matin, combinées à des diffusions d’huile essentielle à cinéole pour revitaliser l’esprit et le corps.
- Cure mémoire : inhalation d’huile essentielle à cinéole avant des périodes de concentration intense.
- Cure hivernale : une tasse quotidienne pour renforcer l’immunité, complétée par des bains aromatiques pour détendre les muscles et stimuler la vitalité.
Précautions et contre-indications sur l'emploi du romarin
Malgré ses nombreux bienfaits, le romarin demande des précautions :
- Évitez les huiles essentielles chez les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de six ans.
- Consultez un professionnel si vous souffrez d’hypertension, d’épilepsie ou prenez des anticoagulants.
- Effectuez un test cutané avant l’utilisation locale des huiles essentielles pour prévenir les réactions allergiques.
Adoptez le romarin au quotidien !
Polyvalent et efficace, le romarin peut transformer votre routine de bien-être. Que ce soit pour apaiser vos muscles, améliorer votre digestion, ou stimuler votre mémoire, cette plante s’intègre facilement dans votre quotidien.
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