Cloque du pêcher

J'ai planté un pêcher il y a 3 ans... 2 ans sans entretien car j'avais un temps déménagé... Je le retrouve couvert de cloque. J'ai pulvérisé de la bouillie bordelaise, mais rien n'y fait. Quels conseils me donneriez vous ? Est-il fichu ?

Bonsoir,
Traitement pendant l’hiver à la bouillie bordelaise et en ce moment, suppression et mise au feu des parties atteintes. C’est page 162 de mon traité d’arboriculture fruitière.
Je sais qu’en automne on devrait ramasser les feuilles et les incinérées, qui le fait ? Bravo, pas moi, la honte.

Bonjour Nathalie 48 Si vous avez qu'un seul pêcher , en ce moment vous pouvez ramasser les feuilles malades mais au printemps vous suspendez aux branches des petits fillets avec des coquilles d'oeufs . c'est très efficasse pour la clôque du pêcher . Vous pouvez aussi faire un traitement à la bouillie bordelaise à la chute des feuilles mais asser dosé?

Bonjour,contre la cloque du pecher il faut traiter avec du "nordox 75 wg" (Solabiol)a la chute des feuilles(novembre) puis au printemps juste au moment ou les bourgeons floraux eclatent laissant apparaitre le rouge de la fleur.Le nordox est utilisable en bio .
maluttebio.com/traitements-naturels/85-traitement-cloque-du-pecher.html

bonjour,

J'ai été très patiente avec un pêché, 5 ans a déshabillé complètement mon pêcher, en fin de saison, il avait de magnifiques feuilles, mais aucune pêches, pourtant, il n'était qu'une boule de fleurs au printemps, on l'a supprimé remplacé par un prunier.
Ce pêcher a contaminé mon abricotier, cet automne , mon mari l'a décapité, il nous refait de très belles branches, sans feuilles malades , on verra la suite.

Tout ça pour dire, que, j'ai mis des filets avec coquilles d'œufs, j'ai enlevé les feuilles une par une, j'en ai enlevé des kg, j'ai traité avec de la bouillie, plusieurs fois, j'ai traité aussi avec produits chimiques, toutes les feuilles au sol étaient jetées dans la poubelle, j'ai nettoyé le sol, enlevé de la terre autour de l'arbre ,j'ai eu peur pour mes autres pêchers qui en avaient aussi un peu, je ne regrette pas l'arrachage, car, j'ai certainement sauvé mes autres pêchers, le plus proche m'a donné 60kg de pêches, il y a 2 ans, cette année moins, mais beaucoup quand même, ce pêcher est un pêcher qui est né dans mon compost, d'une pêche achetée dans une grande surface, il est super beau, de belles pêches jaunes qui se détachent bien du noyau, l'abricotier a repris de la force.

Voici mon propre témoignage.

à bientôt

Bonjour
La cloque est une maladie cryptogamique, je ne vois pas l’effet des coquilles d’œufs pendues dans les branches ?
Pour la pêche achetée en grande surface qui donne un beau pêcher, je dis bravo ! Les obtenteurs se débrouillent à obtenir des fruits stériles pour éviter la reproduction. @christi (56), il faut jouer au loto. Perso je vais tenter l’expérience, j’avais un pêcher acheté chez un pépiniériste, je n’ai jamais réussi à le reproduire par semis.

Les obtenteurs n'ont pas besoin de fruits stériles pour empêcher la reproduction de leurs obtentions, étant donné que seul le greffage permet de les reproduire.

bonjour,

Raddon, je mettais tous mes noyaux dans le compost et lorsque mon mari l'étalait les noyaux faisaient des pousses , j'en ai gardé quelques une en pot, c'était mon jour de chance, elle m'a abandonné depuis ma chance.

dans un troc, j'avais récupéré comme cela 2 pousses de pêcher, de toutes petites pêches délicieuses, abondantes et surtout qui se détachaient sans problème du noyau, un jour la plus grosse branche a cassé sous le poids je pensais d'ailleurs avoir ramené une pousse de celui là, mais c'était ce pêcher à pêches jaunes.

Je sais que les producteurs s'arrangent pour rendre leurs noyaux improductifs et c'est normal, j'ai tenté volontairement des pêches plates, fiasco complet. J'avais regardé le documentaire de l'inventeur de la pêche plate, en France, les producteur n'en voulait pas, par contre, l'Espagne a dit oui, et, toutes les pêches plates viennent de là, très peu de production en France, en plus en France, les producteurs sont soumis à des obligations plus importantes qu'en Espagne.
On mange leurs pêches avec certaines cochonneries qui sont interdites en France, donc, le producteur français ne peut pas produire.

Je me souviens d'un reportage , un producteur de cerises arrachaient ses cerisiers en pleurant car un produit ne pouvait pas être utilisé ici, alors que dans l'Union Européenne, ce n'étais pas interdit, je me souviendrais toujours de ce pauvre producteur.

par contre, j'ai fait des marcottes aériennes pour de la pêche de vigne, réussi aussi,
à l'époque je faisais des bonsaïs, donc, je choisissais de belles branches que je marcottais , l'une m'a servi en Bretagne, c'est devenu aussi un beau pêcher.

à bientôt

J'ai souvent semé des noyaux de belles pêches et je n'ai jamais reussi a avoir la variété vraiment identique ,mais les fruits ont toujours été bons.Par contre j'ai reussi avec de la peche plate avec des tres petits noyaux venant d'Espagne et 2 nectarines a chair rouge (affichées nectarine de vigne) achetées sur un marché.
Pour reussir les semis je fait secher les noyaux a l'ombre et en octobre je les mets en jardinière dans du terreau melangé avec du sable fin par moitié.La jardinière je la laisse jusqu'a mai et je replante les noyaux qui ont en majorité germés, en mettant un produit anti taupin car j'ai eu de mauvaises surprises avec ces bestioles.La mise a fruit est assez rapide pour les pechers ce qui permets au cas ou les fruits sont minables d'arracher l'arbre avant qu'il soit imposant

Bonjour,
Les obtenteurs défendent leur patrimoine, c’est normal. J’ai fait des stages où l’on m’a expliqué les manipulations, j’ai découvert, suite à des échecs total de greffage qu’il y avait des sujets qui ont 2 greffes successives différentes. Le scion possède une référence, la greffe intermédiaire une autre référence, la dernière greffe porte un nom de commercialisation. Si je veux reproduire le sujet par greffage sur un scion que j’aurais obtenu, de variétés anciennes ou récentes, il y aura 99% d’incompatibilité entre sujet et greffons, comme chez l’être humain. C’est idem pour les obtentions qui n’ont qu’une greffe. Ah le bon vieux temps, on greffait sur un sujet sauvage, ça fonctionnait !