Avec des feuilles mortes
Dès la fin de l'été, les feuilles des arbres caducs commencent à tomber. Profiter de cet or automnal pour créer un paillis. Ramasser, avec un balai, les feuilles tombées par terre et faire un tas. Avec un broyeur de végétaux, les broyer pour créer des petits morceaux. Si vous n'avez pas de broyeur, passer avec la tondeuse sur le tas de feuilles. Le but étant de hacher en petits morceaux les feuilles ramassées. Ensuite, il suffit de placer le broyat de feuilles comme paillis au pied des végétaux ou comme protection hivernale pour les derniers légumes restés en place au potager. Etaler une couche entre 5 et 10 cm d'épaisseur. Ce paillage végétal se transformera en humus rapidement et enrichira la terre.
Si les quantités produites sont conséquentes, conservez-les pour les intégrer au tas de compost.
A savoir : éviter les feuilles trop épaisses, les feuilles malades ou les feuilles acides comme celles du noyer ou du chêne qui auront tendance à acidifier la terre.
Avec les tontes de gazon
Dès les premiers beaux jours du printemps, la pelouse va être tondue. Ne pas jeter les tontes mais les conserver pour créer un paillis végétal. Si la pelouse est montée en graines, ne pas utiliser ces tontes car les graines auront tendance à germer par la suite. Il est préférable de faire sécher les tontes avant de les mettre en place, sur une épaisseur entre 5 et 10 cm d'épaisseur, au pied des massifs ou bien dans le potager.
Le paillis de tontes de gazon enrichira rapidement le sol en azote car sa décomposition se fait sur environ 6 mois et non sur le long terme. A utiliser au potager tout l'été, dans les massifs pour limiter les séances d'arrosage et au pied de haies pour éviter la pousse des mauvaises herbes.
A savoir : si les tontes ne sont pas suffisamment sèches, une couche dure et odorante va se former.
Comme les feuilles broyées, si vous avez des tontes de pelouse en excédent, à conserver pour rajouter cette matière riche au composteur.
Avec le BRF
Ce broyat de branches ou BRF (Bois Raméal Fragmenté) est fabriqué à partir de déchets secs de taille d'arbustes, d'arbres (petit diamètre), de haies ou de tiges de plantes. Toute l'année, passer les déchets de taille bien séchés dans un broyeur à végétaux pour créer un paillis. Du printemps à l'automne, prévoir une couche entre 3 et 5 cm d'épaisseur au pied d'arbustes, d'arbres, de haies, de massifs, de petits fruits mais pas au potager sur de jeunes semis ou plantations.
A savoir : Ii est préférable de ne pas mettre de branches malades afin d'éviter la propagation éventuelle de maladies.
Avec des frondes de fougère
En automne, lorsque ces feuilles sont complètement sèches, les couper et les conserver. Soit elles s'installent entières ou bien broyées avec un broyeur. Ce paillis est plus considéré comme une protection que nourriture pour le sol. En effet, il s'utilise principalement en couche de 5 cm d'épaisseur au potager pour protéger les derniers légumes en place comme la mâche ou les poireaux, des coups de froid de l'hiver.
A savoir : le paillis de frondes de fougère est conseillé pour les fraisiers car il est reconnu pour lutter contre la pourriture grise, maladie fréquente sur les pieds de fraisier.
Avec du carton ou des tapis
En parallèle de matières végétales trouvées aux 4 coins du jardin, il est aussi possible de recycler de vieux cartons ou des tapis pour créer du paillage, à moindre coût, au jardin. Comme les paillis de végétaux, ils luttent au développement des mauvaises herbes et limitent les arrosages. Pour le carton, il faut le choisir sans encre, de préférence et le recouvrir de tontes de pelouse pour accélérer sa dégradation. Pour le tapis, il faut le choisir en matière naturelle. Son effet opaque étouffe les mauvaises herbes sur un emplacement prévu pour des nouvelles plantations ou semis.
A savoir : la décomposition est très longue et l'effet décoratif n'est pas au rendez-vous.