Une catastrophe cette année, je ne m'en sors pas !

Bonjour à tous,
Je ne sais pas à quoi c'est dû mais depuis deux mois, je suis obligée d'être très vigilante car j'ai de nombreuses maladies qui apparaissent sur mes végétaux et des insectes divers et variés qui résistent.
Ca a commencé par les rosier; maintenant ça va. Surement la pluie trop abondante qui a entrainé un Marsonnia. Il est sous contrôle mais guette quand même. Ensuite les feuilles du Rhododendrons sont devenues blanches. J'ai tout taillé après la floraison et enlevé chaque feuille malade et traité. Ça va il repousse et semble sain. Les lauriers roses ont eu une espèce de pourriture qui débutait sur les tête, les faisait pourrir et finalement elle tombaient et je ne parle pas des milliards de pucerons jaunes qui résistent à tout. Les hibiscus, le Dipladénia, quelques lauriers roses couverts de pucerons noirs collant. Aujourd'hui c'est mon cognassier. Même symptômes que les Rhododendron avec en plus des Aleurodes je pense. Je ne travaille plus heureusement car la travail d'agent de sécurité me mange tout mon temps mais le pire c'est que je contrôle mais je repousse juste les échéances car des que je baisse ma garde cela revient...
Et vous avez vous les mêmes soucis cette année, moi c'est la première année ?

une photo toute fraiche de mon Cognassier. J'ai donc taillé, et enlevé le maximum de feuilles atteintes car il a des millions de feuilles. Tout ensuite a été désinfecté : sécateurs, sceau, contenant etc.

Pour l'instant, j'ai plutôt moins de parasites cette année. C'est très net sur les pucerons (même sur les fèves), les chenilles du chou, les punaises vertes. Le temps a été favorable aux développement des maladies, mais aussi favorable pour commencer les traitements préventifs de bonne heure, alors pour l'instant pas de crise sanitaire. L'an dernier je cumulais tous les parasites possibles sur les choux, des maladies racinaires sur les haricots, des nématodes sur les tomates. Comme je suis en train de révolutionner ma façon de jardiner, c'est plutôt rassurant que ça s'arrange.

Aucun problème particulier à ce jour, sauf à supprimer tout ce qui semblerai malade, mais cela est limité actuellement à quelques feuilles.
Aucun traitement depuis des années, et surtout pas ces saletés de soufre et bouillie bordelaise qui détraquent toute la vie des sols.
Il faut également rester raisonnable et ne pas planter de tout avec n'importe quoi, pour éviter les effets de la jungle.

Ça s'est dit !!!!
Si j'étais susceptible, je penserais que je suis la seule responsable de mes désordres car je plante tout et n'importe quoi mais je ne suis pas susceptible donc pas de soucis et mon jardin suscite l'admiration de bon nombre de personnes et ça me conforte dans l'idée que je ne suis pas si brouillon que cela ! Je trouve juste la remarque gratuite et inutile. Un forum doit rester un endroit où on aime échanger...
J'ai 1100m2 carrés de terrain et de l'avis des visiteurs, j'ai un joli jardin très harmonieux et intelligemment agencé, surement que mon métier de décoratrice m'aide dans cette recherche d'harmonie. D'ailleurs le Cognassier et le Rhododendron étaient là et sont là depuis des décennies et moi je n'aurais pas mis ce genre de plante car je ne suis pas fan.
En Gironde, nous sommes cette année très impactés si j'en juge les jardins ça et là et même les lauriers des massifs municipaux sont couverts de fumigine et autres indésirables. Nous n'avons pas non plus de terre riche et productive mais une terre très sablonneuse et acide. Dans le Loiret puisque Guy45, qui a un jardin qui ,visiblement, ne pose pas de problème et je l'envie, les plantes sont habituées aux températures ni trop hautes ni vraiment trop basses mais vos hivers avec leurs températures parfois négatives (et bien négatives, ma fille qui habite dans la campagne Tourangelle gratte très souvent son pare brise l'hivers et ne vois pas l'intérêt d'une piscine car sans pompe à chaleur les périodes chaudes ne sont pas assez longues alors que nous on se baigne de mai à octobre) sont une véritable richesse car bénéfiques afin de respecter les cycles dont les plantes ont besoin et les parasites résistent moins bien aux températures négatives, les jardins sont donc plus sains. Je suis native d'Indre et Loire donc je sais de quoi je parle et en Touraine, je n'ai jamais eu ces problèmes. Mon beau père sur Angers n'a en ce moment aucun problème non plus.
Ici, il fait toujours chaud (voir très chaud 41 degré très souvent l'été) et nos températures sont très rarement négatives et si elles le sont c'est vraiment éphémère et rarement en dessous de -3 un très court instant donc NOUS nous ne pouvons pas compter sur le climat et l'ordre logique des saisons pour assainir nos jardins. Les gens plantent plus facilement des plantes dites de jardins secs qu'autre chose...
Après je trouverai la solution loin des produits chimiques (que j'utilise peu également) mais pour rien au monde je ne me passerais du climat angélique de la Gironde. Allier l'utile à l'agréable ! (clin d'oeil)

Soledad
Moi, Je trouve des petits pucerons rouges sur le haut des tomates.
C’est la première fois. Pas assez de Coccinelle pour arriver à les Faire disparaître. Je les enlève à la main.

Je pense qu'effectivement le réchauffement climatique n'est bon pour personne et on voit des choses qu'on voyait pas avant ou moins et surtout pas sur des périodes aussi longues.

Oui soledad33 a raison c'est bon pour rien et pour personne,

plus de gelée = plus de bestioles pendant la belle saison,

ici j'ai une clématite remplie de pucerons noirs et je pulvérise du savon noir presque tous les jours si il ne pleut pas.

@

Soledad, soyez heureuse de votre climat, qui permet d'obtenir un vin de renommée mondiale, et unique en son genre.
Mon coin de prédilection c'est Andernos et ses huîtres.
Je pense que pour faire au mieux il faut surtout éviter de systématiser les traitements, même avec des produit dits naturels.
Il faut laisser une part de garde manger aux insectes prédateurs qui se nourrissent de nos gentils pucerons.
Comme pour nous ou trop d'antibiotiques nous rendent vulnérables, trop de traitement déstabilisent les défenses immunitaires du végétal.
De tout, un peu mais pas trop.
Pour ce qui est de l'affaire des piscines, j'en possède une qui est chauffée gratuitement au soleil, par un circuit de tubulures sous verre et mon eau actuellement, 50 m3 est à 26 °C sous les nuages, et je l'utilise de mi juin, à mi septembre.

J'habite tout près d'Andernos et la région est fantastique. Je ne suis pas d'accord avec vous Guy car les pucerons sont un fléau pour mes plantes, les affaiblissant assez gravement donc je veille et j'agis mais je trouve et je réitère que le réchauffement climatique cause d'énormes dégâts car les plantes sont perturbées et finissent pas devenir moins résistantes. Des roses en octobre novembre et des bourgeons en février ... Si par contre vous avez trouvé la solution pour la piscine, qui n'était qu'une façon de vous expliquer que votre climat de région centre n'avait pas le même impact que le climat chaud et humide que nous avons presque toute l'année, je trouve cela merveilleux pour vous car vous pouvez vous baigner 3 mois au moins ... Depuis 2016, j'ai vu deux ou trois gelées avec juste des -2 ) -3 mis à part le premier hivers où l'on est descendu à -7 une nuit seulement. Maintenant je traite quand je ne peux pas faire autrement et si possible avec des produits naturels. Hier j'ai trouvé des cochenilles à bouclier. Je n'en avais pas vu depuis très longtemps. Et là pour ce genre de merdouilles je ne vois pas d'autres alternatives que de les éliminer car je doute qu'en les laissant sur mon laurier, elles n'aient pas raison de lui très très rapidement. En plus ça met de la "colle" partout et c'est dégueulasse.

Soledad, il faut se faire à l'idée que le climat change, qu'il soit causé ou nom par notre activité, et que ce sera irréversible, sauf à se confiner durablement pendant un siècle et revenir au moyen âge.
Nous mangerons les sauterelles de nos jardins, et ferons de la confiture de pucerons, mais surtout nous serons de plus en plus malades de pandémies mortelles.
Pour cet automne 2020 c'est le retour du H1N1 pandémie d'origine porcine chinoise qui se prépare.
Tout commence et bien plus vite que nous le pensions, alors il faut chercher à s'adapter.