Melons : quelles variété cultivez-vous ?

Bonjour,

(pas réussi à corriger le titre, avec un s à variétés)

Nous n'avons pas tous les mêmes goûts et nous ne préférons pas tous les mêmes variétés de melons.
Selon les régions, certaines variétés réussissent mieux que d'autres.
Et les types de sols sont variables...
Bref, quelles sont vos variété préférées, pourquoi les avez-vous choisies, aimez-vous tenter de nouvelles variétés, ou des anciennes un peu oubliées ?

Pour moi, charentais-maritime, le cantaloup charentais s'impose naturellement. Je le cultive toujours et j'ai renoncé à cultiver les variétés hybrides qui me semblent sélectionnées pour d'autres raisons que les qualités gustatives.
Mon préféré est le petit Gris de Rennes, sont goût est succulent (pour moi) et il n'est pas difficile à cultiver.
J'aime aussi le gros et beau Délice de la Table. Sur son goût les avis sont partagés.
Je fais aussi des melons brodés dont j'ai oublié l'origine, j'ai gardé des graines que je conserve au frigo depuis plus de 10 ans. Au congélateur c'est encore mieux pour conserver toute une vie.
J'ai tenté le Védrantais pour sa précocité. Assez déçu, les premières fleurs coulent (ce qui fait perdre l'avantage de la précocité) et la production très groupée ne m'intéresse pas.

Cette année je suis intéressé par 2 variétés précoces que je n'ai jamais tentées, le Noir des Carmes et le Bellegarde. Vos avis m'intéressent beaucoup.

J'ai une terre très argileuse, bien améliorée par le compost depuis 30 ans, mais qui est loin d'être idéale pour cette culture. Je cultive sur plastique de 1,20m de large ou sur paillage. Je taille (2 feuilles, puis 3 et encore 3) c'est un grand plaisir pour moi, j'y passerai des heures, mais je ne fais du 12 à 15 pieds.
Je sème en 3 fois, pour récolter de fin juin à fin août.

Allez, pour vous faire saliver, un pied de Petit Gris de Rennes.

Dans mon village mayennais il allait de soi que le melon c'était pas pour nous, et je pense que ça devait être pareil dans la plupart des campagnes au nord de la Loire. C'était pour le Midi ou pour les maraichers. Et moi-même, je n'en aurais peut-être pas tenté la culture si un aimable jardinier niçois ne m'en avait transmis quelques graines. La variété s'appelait "la kolkhozienne" ce qui dit tout de son origine, et était réputée hâtive, j'ai donc tenté le coup sans trop d'espoir. A ma grande stupéfaction, j'ai récolté des melons avant mes premières tomates. Un mythe s'écroulait!
Il s'est avéré la deuxième année que la kolkhozienne était un hybride F1. Par la suite j'ai cultivé des variétés transmises par une jardinière québécoise, melon d'Oka et melon de Montréal. Des amis du pays de Retz, qui cultivaient une parcelle de terre sableuse, avec qui j'avais partagé mes graines, me demandèrent un jour le nom de ce melon si délicieux et gros comme un ballon de foot, c'était le melon d'Oka mais les miens avaient la taille d'un banal cantaloup. C'est assez pour connaitre le terrain préféré du melon. L'autre, le melon de Montréal est un délice sucré et fondant.
Malheureusement, par la suite, mes cultures de melons ont été souvent décevantes, avec beaucoup de pertes par bactériose ou éclatement. Du coup je me suis rabattu sur des variétés plus communes, des F1 ou des variétés sans problèmes comme le melon Vert grimpant.

Je suis dans le nord 77, l'an dernier j'ai fait pour mes tous premiers melons des STELLIO F1 en plein air et sans espoir. J'ai eu la joie de récolter quatre melons sur mon plant, ils étaient excellents ! Cette année je tente les GANDALF F1.
Je ne fais que les melons en F1, je verrai plus tard comment je m'en sort pour m'orienter vers du bio. Je monte ma serre cette année...