faut-il traiter??

Message d'origine
savoyard (51)
11/09/2024 à 11:38

bonjour, j'ai quelques arbres fruitiers, pommier, cognassier, mirabellier; je n'ai jamais traité ces arbres, sauf avec du savon noir. MAIS: la récolte est faible, car la maladie est chaque fois là; sous forme de chenilles, cocons tous les ans, et feuilles qui flétrissent et se tachent fortement, et les fruits tombent. Y a t-il un traitement, pour éviter tout ça, je voudrais essayer au moins une fois, pour voir.
les cocons apparaissent dès les premières feuilles, se sont des chenilles par paquets de 10, qui s'accrochent aux feuilles. Le savon noir les asphyxies, mais le problème est déjà en cours lorsqu'elles apparaissent, il faudrait traiter avant., Mais avec quoi?? pouvez-vous me conseiller.
merci et bonne récolte.

Réponses
Marc65 (65)
11/09/2024 à 12:25

Ceci pourrait t'aider:
www.gerbeaud.com/jardin/fiches/hyponomeute,2172.html
Le savon noir asphyxiera aussi les chenilles en traitement hivernal, puisque ce sont des chenilles hivernantes.

savoyard (51)
11/09/2024 à 13:21

merci de la réponse, je vais étudier le site proposé.
bonne récolte.

Raddon (38)
11/09/2024 à 18:38

Bonsoir,
Sur mon traité de pomiculture je peux y lire que pour le puceron lanigère on peut employer un mélange de jus de tabac, de savon noir et d’alcool. Pour rendre le produit plus actif on peut l’employer chaud. Le raclage des écorces et le passage de la brosse métallique douce est la bienvenue, il n’y a pas que le puceron lanigère. Il ne faut pas oublier de ramasser les débris et de les incinérer ou de les ébouillanter.

Jacqueline 45 (45)
11/09/2024 à 19:10

Le puceron lanigère n'est pas que sur les parties extérieures du végétal, mais colonise aussi fortement les racines.
C'est un peu comme le Cheiropodopompholyx, tu en as sur les pieds et sur les mains.
Seul le vamidothion peut en venir à bout si on peut se le procurer ????

Raddon (38)
11/09/2024 à 19:23

Bonsoir,
M’ame Jacqueline, ce que j’indique, ce n’est pas pour éradiquer définitivement les bestioles. Je ne sais même pas si les huiles d’hiver existent encore dans le commerce. Il nous reste que le bicarbonate de sodium qui est une poudre blanche, c’est stupéfiant !

Jacqueline 45 (45)
11/09/2024 à 19:32

J'ai encore une bouteille de Kilval, mais je n'ai plus d'arbres fruitiers, alors j'irai la porter en déchèterie, comme c'est recommandé par le ministère de l'écologie. Cela fera alors l'affaire du gardien s'il a des pommiers, mais il ne me le dira pas bien évidement, c'est tabou !!!

Jacqueline 45 (45)
11/09/2024 à 19:59

Mon bon Raddon j'ai le fort sentiment qu'il va falloir compter à revenir aux ventouses chinoises pour soigner nos bobos, comme au moyen âge.
Même les stations d'épuration sont montrées du doigt, et donc alors en revenir aux pots de chambre jetés dans la rue, pour les porcelets qui se régalent, ne me semble pas impossible dans un avenir très proche !

Raddon (38)
12/09/2024 à 10:11

Bonjour,
M’ame Jacqueline, il y a une certaine classe de la population qui se font des images d’Épinal de la vie d’autrefois à la campagne. J’avais un collègue naturaliste, aujourd’hui décédé, j’aurais aimé lui faire déguster un repas type d’il y a 100 ans. Une soupe en entrée, rien à voir avec nos soupes actuelles. C’est l’eau de cuisson d’un légume avec des tailles de pain, pain qui n’existe plus. Plat de résistance, des fayots au lard salé. À cette saison le lard est rance. Le non habitué à ce mets rejette le plat. En dessert c’était des tartes aux fruits de saison, la pâte c’était de la pâte à pain dans laquelle on avait incorporé des œufs. La boisson de l’eau bien fraiche (14°) tirée du puits, pour les femmes, pour les hommes, un pinard qui titrait 7,5° plus ou moins aigre que l’on neutralisait, après ingestion, au bicarbonate. Pour les vêtements portés, ce sont les mêmes illusions. Des chaussettes pure laine ne tiennent pas aux jambes et se trouent très rapidement, c’était pieds nus sur une semelle en paille tressée, que l’on jette à la fin de la journée, dans des sabots de bois, etc.

Jacqueline 45 (45)
12/09/2024 à 15:58

Et oui les rêveurs moyenâgeux, comme sur la ZAD de Nantes qui on réussi à maintenir le trafic aérien au dessus de la ville, qui se dit bretonne, sans en avoir l'ardeur et la pugnacité.
Moi cependant je souhaite retourner dans le jardin d' Eden avec un amant, un peu moins mou que l'Adam à la pomme, et vivre nue sous les ombrages, en buvant le cidre des pommiers du péché.
Tout ce que nous vivons est de la faute à Antoine, ses chemises à fleurs et ses élucubrations !
Oh yeah !